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Et si notre accouchement influençait toutes les grandes étapes de notre vie ?

Et si notre accouchement influençait toutes les grandes étapes de notre vie ?

Notre accouchement est notre premier grand passage d’un état à un autre. 

Nous venons de l’utérus maternel dans lequel nous avons séjourné confortablement durant 9 mois dans un liquide amniotique comparable à un Jacuzzi à 37°, recevant passivement de quoi nous substanter durant le voyage grâce au cordon ombilical. 

Et soudain, après une série de contractions nous permettant d’effectuer notre glorieuse sortie, nous voici à l’air frais dans une salle d’accouchement éblouissante dont l’intensité de la lumière nous était jusqu’alors inconnue, entouré de toute cette d’agitation, sans parler de ce brouhaha étourdissant…

Waouh quel contraste! 

Même si les bras de Maman et de Papa nous réconfortent et nous accueillent et ce nouveau milieu de vie n’est pas sécurisant, en ce début de phase d’adaptation à notre nouveau milieu et constitue un stress en soi pour notre cerveau qui doit analyser et intégrer plein de nouvelles données…

Symboliquement pour le cerveau automatique, le déroulement de  la naissance constitue une épreuve. L’épreuve. La toute première de notre vie terrestre.

Notre venue au monde deviendra pour notre cerveau automatique « la référence » pour les passages suivants de notre existence. Il aura tendance à remettre en place par défaut tous les éléments et circonstances de notre naissance pour assurer les prochains passages importants de notre vie puisque le premier a été réussi de cette manière (et peu importe les difficultés s’il y en a eu, elles seront considérées comme partie prenante du succès).

Quels sont les grands passages de la vie d’un être humain :

  •  L’accouchement
  • Le passage vers une classe supérieure avec une plus grande importance  lors de la transition de la maternelle vers les classes primaires, des primaires vers les secondaires et des secondaires vers l’enseignement supérieur.
  • Le passage du brevet natation
  • Les graduations sportives et créatives (Classes de musique, de théâtre,…)
  • Les sessions d’examens de quelque nature qu’elles soient (permis de conduire par exemple).
  • La prise d’autonomie par rapport aux parents (gîte, couvert, argent)
  • Le mariage
  • Le divorce
  • Devenir parent
  • Les déménagements
  • Les promotions professionnelles
  • Le passage à la retraite
  • Le passage dans l’au-delà…

Pour intégrer les similitudes qu’il existe entre l’empreinte émotionnelle de la naissance et les circonstances de la vie, voici quelques exemples:

  • Imaginons un bébé ayant eu besoin d’une césarienne en urgence pour venir au monde. Plus tard, lors de ses différents passages il aura en général besoin d’un accompagnement extérieur pour l’aider à trouver une solution différente de celle qu’il avait prévue au départ. Ou il aura une idée erronée de la finalité de son projet; car au départ pour lui la sortie était prévue par la voie naturelle.
  • De même lorsque le matériel obstétrical (ventouse, forceps, cuillères) sera utilisé pour aider à la sortie du bébé, une assistance extérieure sera aussi nécessaire pour la période des examens. Les parents devront les aider ou faire appel à un professeur particulier avant la session. Il aura également besoin d’explications supplémentaires après avoir reçu sa feuille de bilan.
  • Un de mes patients me consulte car chaque année, 3 semaines avant les examens, il ressent des douleurs abominables au niveau de l’abdomen. Il doit parfois même être hospitalisé. Mais rien de grave n’est jamais détecté. Je demande alors à la maman :’Que s’est-il passé 3 semaines avant l’accouchement?’  Elle me raconte alors qu’effectivement 3 semaines avant d’accoucher, lors d’une échographie, le gynécologue remarqua une anomalie et réalisa alors une amniocentèse afin d’élucider le doute existant. Celle-ci fut vécue émotionnellement par la maman comme une véritable agression contre son ventre. En fin de compte, tout se révéla normal et 3 semaines plus tard, la maman accoucha d’un petit garçon en pleine santé. Le cerveau de ce dernier enregistra que pour que le passage se passe bien, il faut ressentir émotionnellement  une agression contre le ventre 3 semaines avant le passage ce qui  produira alors les crampes abdominales chez l’enfant.
    Dès la prise de conscience du programme, plus jamais le jeune homme n’eut de douleur abdominale avant ses sessions d’examen.
  • Une jeune patiente de 8 ans savait nager parfaitement bien mais jamais elle n’arrivait à réussir son premier brevet de natation de 25 mètres. En fin de parcours, juste avant de toucher le bord et de sortir de l’eau, elle déclenchait une crise d’angoisse. Sa maman témoigne alors que toute la grossesse et le travail se sont très bien déroulés par contre la toute dernière phase de l’accouchement fut beaucoup plus compliquée et traumatique pour le bébé. Son cerveau inconscient fait le lien entre la sortie de la piscine pour l’obtention du brevet comme étant le replay de l’accouchement traumatique. La prise de conscience de ce lien permettra ensuite à la petite d’obtenir tous les brevets de natation les uns après les autres.
  • Le travail débute et le bébé n’engage pas bien la tête dans le col de l’utérus, il faut faire une césarienne en urgence. Plus tard, l’adulte aura tendance à ne pas finir ce qu’il entreprend ou avoir l’impression de ne jamais s’en sortir.
  • Après l’accouchement, la maman vit un baby-blues et/ou est profondément triste quand elle doit faire garder son enfant pour reprendre le travail. Plus tard après une prise d’autonomie ou après une épreuve, le futur adulte pourra ressentir cette même émotion pendant un petit bout de temps qui correspondra en général à la durée de la, des périodes de tristesse chez la maman lors de son arrivée.

En résumé lorsqu’une grande étape de notre vie n’est pas facile, il est toujours intéressant de faire le lien avec notre naissance et tout évènement qui a pu s’y dérouler.

 Tout ce qu’il se joue avant, pendant et juste après notre venue au monde influencera de manière significative de nombreuses phases de transition importantes de notre existence.

Les différentes étapes de l’accouchement:

  1. Arrivé à son terme, le fœtus doit se retourner :

    Quand un fœtus va être accueilli dans un milieu favorisant et sécurisé (avec une Maman et un Papa heureux idéalement), quelques semaines avant l’accouchement le bébé va se retourner pour amener sa tête vers le bas.

    Quand l’enfant ne se retourne pas c’est qu’il y a un conflit avec le verbe « retourner ».

    Exemples :

    Le père ou un membre de la famille s’est retourné, détourné de la grossesse, ne s’est pas intéressé à l’enfant.

    La grossesse a été une surprise et la maman n’a pas pu se «  retourner ».

    Le père est absent même parfois pour raisons professionnelles.

    Un grand-père n’était pas là pour son propre enfant et le bébé en reçoit la mémoire transgénérationnelle.

  2. Le déclenchement, conflit avec le verbe déclencher:

    Si c’est bébé qui déclenche le travail, comme biologiquement ça doit l’être, dans sa vie future, il sera toujours responsable du travail qu’il amorcera facilement

    Si bébé est dépendant de quelqu’un pour le déclenchement du travail (injection d’ocytocine), l’enfant et l’adulte qu’il deviendra aura toujours besoin de quelqu’un pour le booster à travailler (école ou travail).

  3. Le travail, verbe travailler, expulser, expédier, pousser:

    La manière dont la phase du travail va se passer au moment de l’accouchement va déterminer notre rapport inconscient au travail dans la vie. S’il s’est avéré difficile, ce dernier sera toujours considéré dans la difficulté dans le futur, et ceci jusqu’à la prise de conscience du blocage.

  4. La dilatation du col, verbe dilater:

    La dilatation du col utérin se mesure de 0 à 10 cm. Si le travail bloque à un nombre bien précis (exemple à 7) c’est que le chiffre supérieur en l’occurrence le 8 représente un danger

    (un drame avec le 8 du mois, un problème au 8 ème mois pour une grossesse précédente, etc…) dans le clan familial.

  5. Le passage, verbe passer:

    Le problème avec un passage trop étroit pourra donner des situations ou l’on éprouve de l’anxiété en pleine période d’examen, ou donner lieu à devoir repasser des examens régulièrement.

    Les Forceps: peuvent donner des stress avec la sensation du métal froid et dur.

    Les Ventouses: dès que l’on se sent aspiré (en train rapide, dans un tunnel, une attraction foraine), un stress peut nous envahir soudainement.

  6. Le placenta, verbe délivrer:

    Biologiquement, il y a décrochage spontané du placenta. Si le travail est accéléré, la personne n’aura pas l’aptitude de se séparer naturellement de sa mère.

    C’est un conflit en rapport avec la délivrance, qui trop rapidement effectuée créera de l’anxiété et un hyper-attachement à la mère.

Comment accueillir cette empreinte de naissance et s’en libérer?

Tout d’abord, il est important de récolter les informations inhérentes à votre naissance. 

Faites une enquête auprès de vos parents et si ce n’est pas possible, des grands frères ou sœurs ou des oncles et tantes pourront certainement vous transmettre des détails intéressants qui nourriront votre investigation.

Lors d’une séance d’ostéopathie somato-émotionnelle sensitive nous vous donnerons les clés pour réinformer votre cerveau automatique quant à votre empreinte de naissance.

Les résultats rapides et efficaces vous permettront d’épouser la sérénité lors de vos prochains passages, grâce au lien que vous établirez entre les circonstances de votre naissance et les événements de votre Vie

David Deneyer